
Lors de sa réunion du 17 novembre, le Conseil communautaire était appelé à voter l’autorisation d’ouverture des commerces vendômois sept dimanches par an : en 2026, ce sera les 11 janvier et 28 juin pour les soldes , 30 août (rentrée scolaire), 6,13,20 et 27 décembre. Il convient de préciser que ne sont concernées que les seules entreprises employant des salariés et qu’il s’agit d’ouvrir une possibilité et non de créer une obligation. Le vote de cette disposition engendre, chaque année, un débat.
Patrick Callu a rappelé son opposition constante à ce dispositif : « A l’heure où très nombreux sont les citoyens et salariés à interroger le sens de l’existence, à questionner le rôle de chacune et chacun dans notre société il me parait aberrant de continuer à œuvrer pour que la consommation prennent encore et toujours plus de place dans nos vies.
Produire, travailler, consommer différemment pour que notre planète continue à être hospitalière et pour redonner du sens à notre société font partie, me semble-t-il, de notre visée…
« … Par ailleurs où est le volontariat de ceux dont l’acceptation du travail du dimanche figure sur le contrat de travail ? Où est le volontariat de ceux qui sont séduits par des majorations de salaires sans lesquelles les fins de mois arrivent de plus en plus tôt ? ».
Sabine Greulich a demandé si les syndicats avaient été consultés ; l’élue s’est inquiétée également de l’apport concret de ces jours d’ouverture.
Laurent Brillard a confirmé que les syndicats avaient bien été consultés ; par ailleurs, il a indiqué que les jours sont choisis après consultation de la Fédération du Commerce vendômois et correspondent à des périodes de pointe. Le maire a ajouté que durant ces dernières, les achats sont nombreux et qu’il jugeait préférable qu’ils bénéficient au commerce local plutôt qu’aux plates-formes de vente en ligne.
Sabine Campion
