
Le Conseil municipal s’est réuni le 21 novembre.. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour figurait la prise d’acte du rapport sur le prix et la qualité des services de l’eau et de l’assainissement en 2024. Nicolas Morlé s’est inquiété de la raison pour laquelle le montant de l’augmentation probable des coûts engendrés par le traitement de l’eau pour éliminer les polluants éternels, ne figurait pas sur le document. Arnaud Tafilet a rappelé qu’il s’agissait d’un compte-rendu concernant l’année 2024 et non d’un document de prospective. Le maire a indiqué qu’il ferait part de cette demande au vice-président de la CATV en charge du secteur, puisque la compétence « eau et assainissement » a été transférée à l’agglomération le 1er janvier 2020.
Constatant les coûts de plus en plus élevés des adhésions aux complémentaires santé qui contribuent à priver de l’accès aux soins, notamment les personnes en recherche d’emploi et les personnes âgées, le Conseil a approuvé la mise en place d’un contrat d’adhésion à une mutuelle complémentaire « Mutuale » . L’objet est de permettre aux habitants de la commune, de disposer de garanties de qualité avec un budget maitrisé.
Le Maire a répondu à différentes questions écrites adressées par Nicolas Morlé concernant les travaux effectués dans les locaux de l’ancien hôpital. Après qu’Arnaud Tafilet ait répondu clairement à un questionnement relatif à l’amortissement des travaux, Nicolas Morlé s’est engagé dans une série de propos confus dont il semblait ressortir qu’il était opposé à des aménagements qu’il juge coûteux, pourtant indispensables pour permettre aux praticiens d’exercer sereinement leur métier. Jugeant que le débat s’enlisait, le maire l’a déclaré clos.
Ingrid Chartier-Malécot, bien qu’elle n’ait pas, comme c’est la règle, adressé une question écrite avant le conseil municipal, a été autorisée à prendre la parole pour lire une lettre reçue par elle et émanant d’un collectif d’habitants se plaignant d’un problème de dysfonctionnement électrique dans les rues voisines du pied du château. Un collectif est une association non déclarée qui, par conséquent, n’a pas de personnalité juridique ; en tant que tel le collectif non déclaré ne dispose d’aucuns droits ou obligations. Tous les actes effectués sont réputés faits par ses membres. Les actes d’un collectif non déclaré sont nuls et non avenus (CAA Paris, 18 mai 1995, BAF 1/95 inf 2).
A la fin de la réunion, toutes les personnes présentes ont pu remarquer un geste déplacé commis par un élu du groupe « En Avant toute » à l’encontre d’un maire adjoint. Une telle attitude d’un élu durant un débat républicain est tout à fait surprenante.
Sabine Campion

