Le 17 juin 2024
De nombreuses personnalités ont assisté à l’inauguration des travaux de restauration du Pont de Lavardin, un ouvrage construit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1926.
Autour du Maire, Thierry Fleury, l’on pouvait reconnaitre Bernard Pillefer, sénateur, Philippe Gouët, président du Conseil départemental et trois de ses vice-présidents, Claire Foucher-Maupetit, Pascal Bioulac et Philippe Mercier, Claire Granger vice-présidente de la Communauté des Territoires vendômois, les maires des communes voisines ainsi que les membres du conseil municipal de Lavardin et de nombreux élus du territoire.
Lavardin est en effet l’un des villages les plus remarquables du département, le seul qui ait acquis à ce jour, le prestigieux label de « Plus beau village de France » avec six monuments remarquables parmi lesquels, ce pont médiéval qui fut détruit en 1870 par les troupes prussiennes. Composé de huit arches, il devait être pourvu d’un poste de péage.
Les travaux ont été financés par le Conseil départemental dont l’intervention est déterminante, ainsi que l’a souligné Thierry Fleury, pour permettre aux petites communes de sauvegarder leur patrimoine.
Les travaux, d’un montant total de 920 000 € ont été menés en accord avec l’Unité départementale de l’Architecture et du Patrimoine de Loir et Cher. Ils ont été cofinancés par le Conseil départemental et la commune à hauteur de 25 000€ pour cette dernière. Une première tranche en 2018, avait été consacrée à la restauration des arches et des parties basse. La seconde, menée en deux parties pour permettre la réouverture à la circulation durant l’été 2023, a concerné la réfection des superstructures et des maçonneries ainsi que la mise en valeur de l’ouvrage. Le goudron a été remplacé par des pavés, les parapets ont été refaits en intégrant un éclairage qui « sublime le pont, ayant le château éclairé en fond de vue ».
Ainsi que l’a souligné Philippe Gouët « ces travaux ont pris en compte à la fois le caractère patrimonial de l’ouvrage et la sauvegarde de la biodiversité » ; à cet égard, un habitat a été aménagé pour accueillir les chauves-souris, locataire de longue date du pont, en application des dispositions du plan départemental en faveur des chiroptères.
La société ANTEA/B+M Architecture a assuré la maîtrise d’œuvre des travaux qui ont été réalisés par ATS ; Philippe Gouêt a rendu hommage à ces entreprises pour la qualité du travail accompli : « Vos savoir-faire sont dans chacune des pierres de ce pont. »
Le Président a rappelé que le Conseil départemental de Loir-et-Cher a en charge la surveillance et la réfection de 700 ouvrages d’art ; le budget affecté à cette mission s’élève en 2024, à 6,7 millions d’euros.
Sabine Campion
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