
Un Collectif de Lutte contre les Incivilités à Montoire et son Agglomération (CLIMA) a été créé au début du mois d’août avec pour objet de lutter contre les incivilités et les dégradations dans la commune et ses environs. Plus précisément, son champ d’action englobe les nuisances sonores, les rodéos urbains, les dépôts de déchets sauvages, les pollutions, l’alcoolisation sur la voie publique et toute dégradation des biens publics ou privés ainsi que toute incivilité ou délit nuisant au bien vivre ensemble ; le collectif souhaitent également organiser des évènements tels que des nettoyage citoyen.
A contrario, l’association souhaite promouvoir le respect mutuel, le civisme, la solidarité et sensibiliser les citoyens au respect de l’environnement et du patrimoine communal.
CLIMA veut servir de médiateur et de force de proposition auprès des institutions locales (mairie, gendarmerie).
La création de ce Collectif a appelé une réaction de la part des élus communistes de l’agglomération :
« La tranquillité publique, l’agglomération n’ont pas besoin de délation »
« Parce que nous avons besoin d’un continuum de sécurité, l’État doit retrouver sa place, toute sa place pour garantir à chaque citoyen la sécurité, la tranquillité, la justice, quels que soient son lieu d’habitation, son âge, sa classe sociale ou sa couleur de peau. Évitons le rapport de forces permanent entre Etat et collectivités pour « co produire » la sécurité.
C’est pourquoi les élus communistes sont attachés à la construction d’un grand service public de la sécurité aux côtés d’un ministère de la Justice en capacité de faire appliquer rapidement ses décisions, toutes ses décisions. Nous défendons le recrutement d’un grand nombre de fonctionnaires de police dédiés à une police du quotidien, de proximité et de terrain.
Nous devons investir beaucoup plus fortement dans notre jeunesse pour la préparer à relever les beaux défis de notre pays. L’éducation, le travail, le respect, la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité sont des principes, des droits et des valeurs de notre République que nous voulons faire vivre pleinement pour nos enfants. C’est aussi le meilleur moyen pour lutter contre la délinquance avec des services de l’État, de la justice, de l’éducation nationale à la hauteur. Aucune mesure d’économie ne doit les toucher, à l’image de celles subies par la Protection judiciaire de la jeunesse.
Quand l’État recule, c’est l’ensemble des services publics qui disparaît et, à travers cet affaiblissement orchestré, c’est la cohésion nationale qui est menacée. C’est pourquoi le budget de l’État doit se mettre au service de ces choix. Allons chercher l’argent là où il se trouve, mais certainement pas dans les poches de celles et ceux qui travaillent et contribuent déjà beaucoup. »
Patrick Callu conseiller municipal et d’agglomération