
Montoire : La santé au cœur des préoccupations du Conseil municipal

Le Conseil municipal de Montoire s’est tenu le 16 mai. A la demande du maire, Arnaud Tafilet, le point 7 relatif à la signature de la convention de transfert de l’ancien hôpital entre le Centre Hospitalier de Montoire-Vendôme et la ville de Montoire a été reporté au 27 mai afin de permettre de finaliser certains points du texte. Répondre aux inquiétudes non seulement des habitants de la ville comme à ceux des alentours fait partie de la préoccupation permanente de la municipalité
Possibilité de prendre des rendez-vous non programmés
Rappelons à ce sujet que suite au désengagement du Conseil départemental dans le financement du dispositif PAIS qui permet d’obtenir un rendez-vous non programmé chez un médecin, du lundi au samedi midi, le conseil municipal avait décidé d’assumer cette charge afin que quatre praticiens installés sur le territoire qui se déclarent satisfaits par ce système, puissent continuer à en bénéficier.
Les travaux dans les locaux de l’ancien hôpital
Ainsi que nous l’a rappelé Arnaud Tafilet, les actions entreprises par la municipalité dans le domaine de la santé sont menées en concertations avec les médecins. En ce qui concerne les travaux de l’hôpital, il convient de se souvenir que le dossier a pris beaucoup de retard en raison de la vente des locaux par l’hôpital de Vendôme-Montoire à un prestataire privé qui s’est finalement désisté. La municipalité de Montoire a immédiatement décidé de louer ces locaux et d’y réaliser les travaux nécessaires. Une première convention proposée en juillet 2024 avait été soumise aux médecins qui avaient demandé des modifications sur deux points : la durée et le prix de la location. Les modifications demandées ont été apportées et un nouveau texte a été proposé en août 2024 ; avant de le signer, il convenait que la municipalité ait en main le diagnostic concernant l’absence d’amiante dans les bâtiments. L’Hôpital ne disposant pas de cette pièce, la municipalité a confié le dossier à une société spécialisée qui a rendu son diagnostic en décembre. Malheureusement, certaines parties du bâtiment s’étant révélées infectées, cela a conduit à modifier les travaux prévus et à consulter de nouveau les praticiens.
En début 2025, la nouvelle convention proposée a été soumise à un avocat afin de vérifier que celle-ci respectait bien les intérêts des trois parties concernées : l’hôpital, les médecins et la municipalité. Il faut ajouter que fin mars, une rencontre entre la Présidente de l’hôpital, sa directrice et le maire, a étendu la location au premier étage du bâtiment concerné afin de répondre aux besoins et aux nombre des praticiens attendus.
Le 27 mai, le Conseil municipal aura donc à se prononcer, en toute connaissance de cause, sur cette nouvelle convention.
Sabine Campion
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