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Vendôme : le quartier des Rottes à l’horizon 2030

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Laurent Brillard , Benoit Gardrat préparent le contrat crédit photo Le Mille-Pattes

Dans les années 50, la population de Vendôme s’est considérablement accrue. Pour faire face à la demande urgente de logements, en 1956, un projet d’habitat collectif a vu jour, au nord de la voie ferrée : le Quartier des Rottes. Des logements collectifs et des maisons individuelles y ont été construits ainsi que différentes infrastructures indispensables à la vie quotidienne : mairie, poste, commerces, écoles. La nécessité où l’on se trouvait alors, de répondre rapidement aux besoins, a entrainé des modèles de construction où prédomine le béton. Les Rottes sont un quartier prioritaire de la politique de la ville, c’est-à-dire que le lieu bénéficie d’une aide de l’Etat en matière, notamment, de rénovation de l’habitat. Depuis sa création, de nombreuses évolutions ont permis la requalification d’espaces publics, la rénovation de logements et l’implantation d’équipements. Ainsi que le souligne, le maire, Laurent Brillard, « Il n’y a pas de fracture entre la ville et les Rottes, le quartier fait partie intégrante de celle-ci comme en témoignent l’existence de certains équipements tels que le Centre culturel dont les activités concernent tous les habitants ou encore le PANDA (Point d’accès aux droits) »

Le contrat de ville va être renouvelé pour la période 2024-2030. L’Etat et de nombreux partenaires, y sont engagés aux côtés de la ville. Comme ce contrat va marquer une évolution positive significative dans l’évolution des Rottes, il est apparu indispensable de mener une étude préalable pour définir les objectifs et les priorités. Le 29 novembre, après avoir pris le temps de parcourir le quartier, le Sous-Préfet, le maire, les élus concernés, le représentant de l’Agence de Cohésion des Territoires, le bureau d’études ainsi que les responsables des différents services de la ville et de l’agglomération, ont tenu une réunion qui a acté la réalisation d’une étude de programmation urbaine. Celle-ci sera cofinancée par la ville et l’Agence de Cohésion des Territoires qui a, notamment, pour mission de fournir un accompagnement sous forme d’une « ingénierie » adaptée. Confiée au cabinet CITADIA, d’une durée d’environ six mois, d’un coût de 36 000 € HT cofinancé par la ville et par l’ANCT, l’étude se déroulera en trois phases, diagnostic, plan d’aménagement, suivi des équipes. Elle définira des orientations en matière de développement des équipements publics et privés, des commerces, des services ainsi que des espaces publics. L’étude permettra de définir une feuille de route pour les années à venir. L’analyse portera sur une vingtaine d’hectares autour des secteurs Pasteur/Clémenceau ainsi que sur le cœur du quartier autour du centre commercial. Elle permettra également de mener une concertation avec les habitants à partir de projets concrets.

Les Rottes sont un quartier animé avec un marché, un centre commercial, un Centre culturel où sont menées de nombreuses animations pour les jeunes comme pour les adultes ; plusieurs services y sont implantés (Centre Intercommunal d’action sociale, MDPH, etc) ou sont en cours d’implantation : Guichet Unique, aménagement de la plaine Pasteur, etc. L’étude qui va être menée permettra de définir les priorités, d’éviter l’émiettement et le saupoudrage des réalisations dont elle harmonisera la cohésion. Le projet du Quartier des Rottes sera articulé avec celui de rénovation du quartier de la gare TER.

Sabine Campion

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