Christophe Marion dans le cadre des conseils de circonscription qu’il organise depuis le début de son mandat, a présenté à Villiers, le 8 avril, avec Quentin Bataillon, député de la Loire, son auteur, le projet de loi visant à soutenir l’engagement bénévole et à simplifier la vie associative. Fruit du travail d’un groupe transpartisan, ce texte vise à donner un nouveau souffle à la vie associative, facteur de solidarité dans une société de plus en plus fracturée. Les associations jouent un rôle essentiel dans les domaines les plus divers : le sport, la culture, l’économie, le social, la santé, la politique, etc. Elles sont quelques 3 000, sans la 3ème circonscription du Loir-et-Cher ainsi que l’a rappelé Christophe Marion.
Au fil des années, les bénévoles sont de moins en moins nombreux notamment au niveau des postes de dirigeants qui sont difficiles à pourvoir. Ce phénomène a été accentué par la crise sanitaire.
Les dispositions de la loi
Les principales dispositions de la loi visent entre autres :
-à ouvrir des droits à la formation ainsi qu’à assouplir les conditions de recours au congé d’engagement associatif pour les salariés et au congé de citoyenneté pour les agents publics, aux bénévoles exerçant des fonctions de direction via un compte d’engagement citoyen ;
-à valoriser le travail des étudiants qui oeuvrent dans une association en leur accordant une bonification de leurs notes comptant pour leur diplôme ;
-à permettre le mécénat de compétences aux entreprises de moins de 5 000 salariés et à étendre sa durée maximale de 2 à 3 ans ;
-à sécuriser juridiquement l’organisation de tombolas et de lotos ;
-à simplifier les conditions de prêts entre associations ;
-à permettre aux maires d’exonérer les associations du paiement de la taxe d’habitation ;
-à pérenniser le réseau d’appui à la vie associative, « Guid’Asso » .
Ce premier train de mesures est appelé à être complété et développé ; le gouvernement remettra, dans un délai d’un an, un rapport sur l’impact de ces dispositions sur la vie associative.
Hasard du calendrier, aux moments où les deux parlementaires tenaient leur réunion le texte était adopté par l’Assemblée nationale.
250 personnes environ étaient présentes à Villiers et ont pris part au débat qui a suivi ; si les nouvelles dispositions ont été reconnues comme positives, il reste néanmoins beaucoup de travail à faire ce dont les deux parlementaires ont convenu, précisant que cette loi constitue une première étape. La présence d’une aussi nombreuse assistance souligne l’intérêt de telles rencontres. Trop souvent les mesures prises au niveau national, paraissent déconnectées de la réalité à ceux qui en sont la cible. Christophe Marion et Quentin Bataillon, en allant sur le terrain pour engager la discussion sur des problèmes concrets, se sont attelés à une démarche empreinte de réalisme, de pragmatisme et d’ouverture, susceptible de reconnecter les citoyens à la vie politique.
Sabine Campion
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