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A Vendôme,  2ème session des  Assises Nationales de l’Accès aux soins

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Pour la deuxième année consécutive, Vendôme a accueilli, au Minotaure, le 12 juin, les Assises nationales de l’Accès aux soins. La plupart des régions françaises sont désormais impactées par le manque de professionnels de santé ; en dépit de sa proximité avec l’Ile de France, la Région Centre-Val-de-Loire se situe à la dernière place en ce qui concerne la densité de médecins pour 1 000 habitants. Les six départements qui la composent, ont mis en place des mesures destinées à améliorer leur attractivité afin d’attirer des professionnels de santé.

Les Assises de l’Accès aux Soins sont organisées par le groupe Delbo Presse, le Journal des départements, les Conseil départementaux de la Région Centre-Val de Loire, la ville de Vendôme et la CATV. La séance d’ouverture s’est déroulée en présence de Vincent Le Duff, Sous-Préfet de Vendôme, de Bernard Pillefer, sénateur, de Christophe Marion, député, de Philippe Gouët, président du Conseil départemental du Loir-et-Cher, de ses collègues représentant les cinq autres départements, de Clara de Bort, directrice de l’ARS. De nombreux élus ainsi que des professionnels assistaient à cette manifestation qui offre l’occasion de mettre en commun les expériences et réalisations menées dans différentes régions françaises

La séance a été ouverte par Jean-Philippe Delbonnel, président du Groupe Delbo Presse, connu pour la qualité de son activité de soutien aux initiatives locales et aux projets innovants. Le Ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, a affiché son intérêt pour ces Assises, dans une vidéo diffusée aux participants. Le maire de Vendôme, Laurent Brillard, a prononcé une allocution de bienvenue au cours de laquelle il a souligné l’importance de trouver rapidement des solutions répondant aux problématiques locales en s’adaptant aux réalités du terrain.

Par la suite, le représentant de l’Institut Quorum a livré quelques données statistiques concernant le « baromètre de la santé » ; celles-ci mettent en évidence que les départements constituent un échelon pertinent d’intervention pour permettre l’accès aux soins. L’étude montre également que de nombreux étudiants sont ouverts à la possibilité de s’installer dans les territoires ruraux et qu’ils acceptent de participer à la permanence des soins, à condition de bénéficier d’un accompagnement ; cependant la plupart d’entre eux ne souhaitent pas effectuer toute leur carrière dans un même lieu et envisagent volontiers un mélange entre une carrière en libéral et un travail à l’hôpital.

Le Conseil Départemental du Loir-et-Cher, quant à lui, a pris des mesures fortes pour inciter les praticiens à venir s’installer. Le plan « 41 en Bonne santé 2022-2028 » représente un investissement de 25 millions d’euros ; il est structuré autour de neuf axes stratégiques, destinés à lutter contre la désertification médicale. Le Président, Philippe Gouët en a présenté une synthèse ; l’action de l’ Agence d’attractivité du territoire s’est révélée particulièrement efficace pour toucher les personnes susceptibles d’être concernées et pour leur faire connaitre les possibilités offertes : aux étudiants en santé, il est proposé la recherche d’ un logement, une allocation de stage ou une bourse d’études, une découverte du territoire… Aux praticiens qui souhaitent effectuer un remplacement, une mise en relation avec les offres, une possibilité de logement et un accueil avec mise en réseau. Pour ceux qui veulent s’installer : il est prévu un accueil personnalisé, une aide à l’installation, une découverte du territoire, une aide à la recherche d’un logement ainsi qu’éventuellement celle d’un emploi pour le conjoint . Par ailleurs, à travers un fonds d’investissement, le département aide à la modernisation ou à l’achat de plateaux techniques ; il participe à la construction de maisons médicales ainsi qu’à la mise en place de points de télé médecine, etc.

Même si, dans l’immédiat, l’ensemble des besoins est loin d’être couvert, ce dispositif a montré son efficacité puisque d’ores et déjà un certain nombre de praticiens ont choisi de s’installer sur le territoire.

Sabine Campion

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