Fréteval : « Dans leurs regards » invite à se mobiliser pour la protection animale
L’exposition « Dans leurs regards » organisée, à l’initiative d’Audrey Cacarelo, à l’Office de tourisme de Fréteval, réunit les œuvres de huit artistes mobilisés pour sensibiliser le public à la protection animale. Elle a ouvert ses portes le 1er juin et se terminera le 29. C’est Isy Ochoa, la présidente des « Chats de la Braye », qui a animé le premier atelier.
« La grandeur d’une nation et son progrès moral peuvent être jugés à la manière dont les animaux y sont traités », affirmait Gandhi. L’apôtre de la non violence n’est pas le seul, bien au contraire, à avoir porté un jugement sur les relations entre les humains et les autres créatures vivantes ; l’on peut citer ainsi, entre beaucoup d’autres, le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui écrivait : « la compassion pour les animaux est intimement associée à la bonté de caractère et on peut affirmer que celui qui est cruel envers les animaux ne peut pas être un homme bon. » Emile Zola, pour sa part, notait « Le devoir le plus élevé de l’homme est de soustraire les animaux à la cruauté. » Le goût du pouvoir, le besoin de domination, la cruauté gratuite, l’indifférence, font trop souvent partie des rapports que certains humains entretiennent avec la nature. L’animal ne juge pas, il n’est pas cruel gratuitement ; il ne ment pas, il donne son amour et son attachement… Concluons avec le romancier américain Mark Twain dont on connait l’humour féroce : « Si vous recueillez un chien perdu et affamé et que vous le sauvez, il ne vous mordra pas. C’est la principale différence entre un chien et un homme. »
Ces quelques citations montrent à quel point le sort des animaux et leurs rapports avec les humains ont préoccupé et préoccupent toujours un certain nombre de ces derniers. Il est vrai que les milliers d’animaux abandonnés dans les refuges témoignent, hélas, que beaucoup d’hommes n’ont pas encore compris les souffrances qu’ils leur infligent. On ne rejette pas un animal parce que son caractère ne vous convient pas, on ne rejette pas un animal parce qu’il est vieux et malade, on ne rejette pas un animal parce qu’il vous encombre au moment de partir en vacances… L’animal n’est pas une marchandise que l’on peut au gré de ses humeurs, exhiber ou abandonner. C’est un compagnon à part entière, à l’égard duquel l’on a une responsabilité.
Sabine Campion
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