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Montoire : Le projet de maison de santé adopté

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Arnaud Tafilet, maire de Montoire

Comme il avait été annoncé, la réunion du Conseil municipal, le 27 mai, avait pour principal objet la validation de la convention entre l’Hôpital de Vendôme-Montoire et la mairie. La directrice de l’hôpital ? Valérie Boismartel était présente pour répondre aux questions du conseil municipal.

Le Maire propose une solution qui répond aux besoins des praticiens

Dans son introduction, le maire a tenu à souligner l’importance d’une décision qui concerne non seulement les habitants de la ville centre mais aussi l’ensemble de ceux du territoire alentours. L’élu a rappelé les origines du projet : Le Centre hospitalier Vendôme-Montoire est propriétaire de bâtiments qui accueillaient une activité médicale et paramédicale libérale. Ces locaux, mis en vente par l’hôpital, avaient été vidés. L’acheteur, aux termes de nombreux atermoiements qui ont engendré une perte de temps considérable, s’est finalement désisté. Afin d’une part, de permettre aux praticiens de santé actuellement installés à Montoire, d’exercer leur métier dans un cadre correspondant à leurs besoins, d’autre part, d’être en mesure d’apporter une réponse positive immédiate à de nouveaux professionnels de santé, la municipalité a décidé d’engager avec l’hôpital, une démarche de transfert de gestion d’une partie de ces locaux à nouveau disponibles. L’objectif est d’y effectuer les travaux indispensables, pour les adapter aux besoins définis avec les praticiens. L’intérêt général commande que la commune et le territoire soient en mesure de proposer aux praticiens de santé des conditions de travail qui répondent d’une manière pérenne aux besoins qu’ils ont exprimés. La convention proposée à l’adoption du Conseil municipal répond à cet objectif.

Les aménagements projetés permettront non seulement d’accueillir les praticiens qui y étaient installés auparavant mais également un ergothérapeute, un orthophoniste, un psychologue , un nouveau médecin. Par ailleurs un appartement sera prévu pour recevoir un interne ou des stagiaires en kinésithérapie ou en pharmacie.

En concluant son exposé, le maire a indiqué sa volonté d’entreprendre au plus vite les travaux nécessaires.

Les objections de l’opposition

Ingrid Chartier-Malécot pour le groupe « En avant toute », créé récemment (2 membres, Ingrid Chartier-Malécot et Nicolas Morlé), a lu une longue diatribe reprochant au maire le temps perdu, un manque d’engagement pour les problèmes de santé, le peu d’informations des élus municipaux et demandant des précisions notamment sur le coût du chauffage et de l’entretien.

Arnaud Tafilet a souligné, comme en attestent les comptes-rendus de débats, que Mme Chartier-Malécot faisait preuve volontairement ou non, en cette période pré-électorale, d’une mémoire singulièrement défaillante. Il a rappelé, en ce qui concerne les locaux de l’hôpital, qu’il avait partagé avec le conseil, les informations dont il disposait , qu’il avait suivi en permanence l’évolution de la situation ce qui avait permis à la commune de se positionner très rapidement pour pallier à la défaillance de l’acheteur privé ; c’est lui également qui a proposé que la commune prenne en charge le financement du dispositif « Païs » d’accès aux soins non programmés alors que le Conseil Départemental mettait fin au soutien qu’il lui apportait jusqu’alors.

Pour sa part, la directrice de l’hôpital, Valérie Boismartel, a rappelé et détaillé une nouvelle fois, la genèse de la vente des locaux finalement annulée, au bout de plusieurs mois, par le potentiel acquéreur dont les tergiversations ont retardé la recherche d’une autre solution et qui reste d’ailleurs actuellement redevable du montant de son dédit.

Le maire souhaite un engagement pérenne pour le bassin de vie

Guillaume Henrion, partant du constat que la santé est un problème qui concerne l’ensemble du territoire autour de Montoire et pas seulement la ville centre, s’est étonné que la Communauté des Territoires Vendômois ne se soit pas saisie de la question. Arnaud Tafilet ayant rappelé que la CATV n’avait pas pris cette compétence, Guillaume Henrion a indiqué qu’il lui semblait indispensable qu’à la faveur des prochaines élections municipales, cette prise de compétence soit demandée par les communes : « Vous devez faire évoluer le règlement de la CATV » a-t-il conclu.

Pierre Berneau-Merlet s’est inquiété de l’absence de plan de financement de l’opération, regrettant la précipitation dans laquelle le conseil était amené à réagir.

Arnaud Tafilet a mis en garde : si Montoire ne propose pas de solution aux praticiens, ceux-ci partiront, laissant la population sans solution. Il est du devoir de la municipalité de faire tout ce qui est en son possible pour protéger la population dans ce domaine.

Pierre Berneau-Merlet a maintenu sa position, précisant que ce flou financier ne l’incitait pas à s’engager.

Arnaud Tafilet a insisté sur l’importance de s’engager rapidement pour trouver une solution à un problème qui concerne tout un bassin de vie et qui constitue une préoccupation majeure de la population.

Au final le projet de convention a été largement adopté. Guillaume Henrion a indiqué « voter pour » mais sans donner de blanc-seing ; Nicolas Morlé et Pierre Berneau-Merlé ont choisi l’abstention

Sabine Campion

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