Résilience Rurale et Humaniste fait le point sur ses objectifs


Lors d’une conférence de presse tenue à Mazangé, Eric Doumas, président national accompagné de Pascal Rousseau, président de la section du Loir-et-Cher et trésorier national ainsi que de Bruno Durand, président de l’Association financière, a présenté les réalisations 2025 et les objectifs pour 2026 de Résilience Rurale et Humaniste . Créé en 2023, le parti se présente en défenseur d’une ruralité vivante capable de dialoguer avec tous les acteurs de la vie politique à l’exception de LFI et des Ecologistes jugés trop dogmatiques; la double appartenance prévue dans ses statuts permet à chacun de ses membres d’évoluer et de militer dans des sphères politiques différentes. RRH est présente dans sept régions : Centre-Val-de-Loire, Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie, Bretagne, Normandie. Le parti compte 500 adhérents et environ 1 500 sympathisants. « Nous sommes classés au centre-droit, explique Eric Doumas ; nous pensons que les grands partis politiques jouent les « attrape tout » et de ce fait ils se dispersent pour séduire le plus grand nombre sans avoir une  programmation bien déterminée, ce qui les rend moins audibles et nuit à leur popularité. »  Seuls les micro-partis sont susceptibles d’être cohérents : « Nous avons les pieds bien arrimés dans la terre ; il appartient donc au monde rural de donner le cap. Ainsi, en matière d’écologie, le pragmatisme et le bon sens doivent prévaloir. A titre d’exemple, aux éoliennes aux effets pervers,  RRH préfère les panneaux photovoltaïques installés sur des bâtiments existants ou en construction voire sur des terrains impropres à l’agriculture.

En ce qui concerne la politique étrangère, la France doit retrouver sa souveraineté et privilégier l’Europe des Nations. Le retour au service militaire obligatoire doit favoriser l’intégration comme la restauration de l’adhésion aux valeurs traditionnelles.

L’immigration doit être maitrisée parce que la France n’a pas les moyens d’intégrer tous ceux qui souhaitent s’y installer. Résilience Rurale et Humaniste veut une immigration choisie qui corresponde aux besoins du pays.

Au point de vue économique, le Mouvement s’affirme libéral. Il faut diminuer le poids de l’Etat et décentraliser en redonnant du pouvoir aux régions, aux départements et aux communes ; il parait également nécessaire de supprimer des emplois trop nombreux dans la fonction publique, d’assouplir les règles et les normes  afin de redonner l’envie de créer aux entrepreneurs.

Les élections municipales

Pour préparer son programme et former des candidats en vue des prochaines échéances électorales à court et moyen termes, Résilience Rurale et Humaniste a mis en place différentes commissions. Si dans les agglomérations d’une certaine importance, les responsables du mouvement n’écartent pas la possibilité de présenter des listes sous leur propre bannière, dans les villages et les bourgs ruraux, ses candidats n’hésiteront pas à intégrer d’autres listes pour y défendre les principes et les  projets portés par  le parti. : maintien de l’accès aux services publics, mobilité pour tous, souveraineté agricole, écologie non dogmatique… Parmi les projets  évoqués figurent, la création  de Zones d’éducation prioritaire rurale, la mise en place  d’un fond de soutien au dernier commerce, l’obligation de 3 ans d’exercice en zone rurale pour les praticiens de santé, l’élaboration  d’un plan de construction en zone rurale accompagné d’un plan de mobilité vers les pôles structurants.

Eric Doumas a souligné également la volonté de son parti d’être présent ou de participer à  évènements  tels que le Salon de l’Agriculture, la Fête de la Sange à Sully-sur-Loire ou encore le Mondial de l’élevage à Clermont-Ferrand.

Sabine Campion