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Nature et écologie

Vallée de Ronsard : Les jardiniers veillent sur les abeilles

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l'apiculteur montre l'intérieur de la ruche
Présentation de l'intérieur d'une rûche crédit photo Le Mille-Pattes

Guylène et Ludovic, dans le cadre de l’association « Café T’ Culture », avaient convié tous ceux qui s’intéressent à la nature, à une découverte des abeilles sauvages et domestiques.

Les abeilles sauvages

Guylène, membre de Perche Nature, a parlé, avec passion, des abeilles sauvages auxquelles elle porte un vif intérêt. Il existe en France pas moins de 1 000 espèces d’abeilles sauvages regroupées en six familles ; leurs dimensions sont très différentes et varient de 30 mm à la taille d’un grain de riz. Elles se différencient également par la longueur de leur langue grâce à laquelle elles récupèrent le pollen de même que par leur façon de stocker celui-ci. Certaines font leur récolte dans des fleurs diverses tandis que d’ autres telles que les collètes du lierre se limitent à un seul végétal. Ces hyménoptères se différencient également par leur mode de vie : 10% ont une vie sociale, 90% sont des solitaires. Pour pondre leurs œufs, elles creusent des trous dans la terre, le bois, la roche tendre ou utilisent des cavernes naturelles trouvées dans la nature (des coquilles d’escargots, par exemple). Les jardiniers, les arboriculteurs et tous ceux qui veulent prendre soin de la nature leur proposent des nichoirs confectionnés avec des tubes en carton ou des tiges de bambou. Elles y pondent de 15 à 20 œufs qui y sont déposés ainsi qu’une boule de nourriture ; les trous sont ensuite colmatés et forment des cellules individuelles. Les abeilles sauvages ne sont pas agressives car elles n’ont pas de colonie à défendre ; elles sont plus résistantes au froid et meilleures polinisatrices que leurs homologues domestiques. Pour vivre les abeilles sauvages ont besoin d’une nourriture abondante, variée et locales ainsi que d’un endroit pour nicher.

Apis mellifera

Ludovic, pour sa part, s’est attaché à donner des informations sur l’apis mellifera autrement dit, l’abeille domestique qui produit du miel. L’apiculteur a tout d’abord rappelé que, dès sa naissance, cette abeille a un rôle social à jouer au sein de la ruche et que du respect de celui-ci dépend la survie de toutes. La température de la ruche est maintenue par ses occupantes à 37°. La reine doit être fécondée par le plus de mâles possibles en une seule journée. Elle commencera ensuite à pondre. Elle se préoccupe également de sa succession lorsqu’épuisée, au bout d’environ quatre années, elle sera remplacée par l’une de ses filles Ludovic a ensuite détaillé les différentes tâches de l’apiculteur pour assurer le bon entretien de la ruche et la qualité de vie de ses occupantes comme la création de nouveaux essaims. Durant sa courte vie, une abeille produit une cuillère à café de miel.

On ne se lasse jamais d’entendre narrer la vie des abeilles tant ces insectes sont exemplaires quant à leur organisation et à leur exceptionnelle solidarité. L’être humain qui ne cesse de bouleverser la nature

Sabine Campion

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