Vendôme : Assemblée générale de la Société archéologique du Vendômois
La 400ème assemblée générale de la Société archéologique du Vendômois s’est déroulée en présence de Laurent Brillard, maire de Vendôme et président de la Communauté des Territoires vendômois, de Claire Granger, vice-présidente de la CATV, d’Agnès Mac Gillivray et de Simon Houdebert, adjoints au maire de Vendôme. L’un des tableaux de la Trinité restauré par Anne Jacomo était présent dans la salle ce qui permettait d’en apprécier l’exceptionnelle qualité.
La secrétaire de l’association, Jocelyne Gomez, a rappelé les différents évènements qui ont marqué le semestre écoulé parmi lesquels, la publication du Bulletin contenant les actes du colloque consacré au quatrième centenaire du collège de Vendôme ; le trésorier Pascal Foreau a, pour sa part, présenté le bilan financier. Dans son rapport moral, le Président Bernard Diry, a tenu à rappeler que la Société Archéologique demeurait très attachée aux valeurs qui ont présidé à sa création et que dans ce cadre, elle publie des travaux toujours inédits, susceptibles d’apporter une contribution significative aux recherches des spécialistes. Le président a souligné que les publications tout en étant d’un haut niveau scientifique, doivent demeurer accessibles à tous les publics.
A propos des vitraux de la Trinité, Bernard Diry a émis le souhait qu’a minima, une partie d’entre eux trouve sa place au sein du nouveau musée de Vendôme ; ils constituent en effet, un témoignage précieux de l’art du vitrail au XIXe siècle d’autant plus qu’ ils ont été réalisés par l’un des plus prestigieux ateliers de l’époque, celui des Carmélites du Mans.
Le Président a abordé ensuite l’histoire du tableau exposé, « la Vierge au raisin », dont l’histoire a pu être reconstituée grâce à de minutieuses investigations qui s’apparentaient à une enquête de police à travers le temps et les grimoires. L’œuvre due à Mademoiselle de Rumilly (1789-1849) n’est pas sans valeur marchande mais son intérêt principal réside dans la symbolique du sujet abordé. Sa restauration a été confiée à l’Atelier d’ Anne Jacomo aux Roches-l’Evêque. Cette spécialiste, diplômée de l’ Istituto per l'Arte e il Restauro de Florence, est intervenue pour retracer les différentes phases d’un travail d’autant plus délicat que la toile montrait les traces de nombreux accidents.
Sabine Campion
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