Il y a tout juste 80 ans, trois jeeps de la 3ème armée du général Patton pénétraient dans Montoire ouvrant la voie à la liberté retrouvée. En ce dimanche 11 août 2024, de nombreux habitants ont assisté à la commémoration de cet évènement. Un convoi de véhicules militaires de l’époque a parcouru la ville avec, à son bord, le maire et plusieurs membres de la municipalité. Arrivé place de la gare abondamment décorée de drapeaux américains et français, tous ont été accueillis par Claude Perrotin, président de l’UNC-ANC. De nombreuses personnalités ont participé à la cérémonie parmi lesquelles Vincent Le Duff, Sous-Préfet de Vendôme, Philippe Mercier, vice-président du Conseil départemental, Laurent Brillard, président de la Communauté des Territoires vendômois, Jérôme Danard, président national de l’association France-Etats-Unis.
Après avoir rappelé le déroulé de cette journée du 11 août 1944 ainsi que le rôle joué par les alliés et la Résistance dans la libération de la France, Claude Perrotin a insisté sur l’importance du devoir mémoriel.
Arnaud Tafilet, maire de Montoire, s’est félicité de la présence de nombreux maires et élus ainsi que de celle de représentants de la Base aérienne de Pruniers . L’élu a rappelé la reconnaissance que nous devons à l’abnégation et au courage des jeunes hommes qui avaient tout quitter pour se battre afin de défendre la liberté ; Nous devons construire notre avenir sur les valeurs de démocratie, de solidarité, d’égalité, de fraternité. Arnaud Tafilet a donné lecture d’une lettre du Général de Gaulle à Pierre Gamard, dans laquelle le Chef de la France Libre affirmait « Je n’ai jamais douté des sentiments patriotiques de la ville de Montoire. »
Pour sa part, Jérôme Danard, a insisté sur les liens qui existent depuis le XVIIIe siècle entre les Etats-Unis d’Amérique et la France. Chaque fois que l’essentiel est en jeu, les deux pays combattent côte à côte. La liberté et la démocratie valent de se battre et de mourir pour les sauvegarder.
Lors du dépôt des gerbes, chaque personnalité était accompagnée d’un membre du Conseil municipal des Jeunes, symbole fort du devoir de mémoire qui doit se perpétuer de génération en génération.
Autre geste symbolique, comme en 1944, une jeune fille a remis un bouquet de fleurs au responsable du défilé des libérateurs.
Sabine Campion
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